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Tony Meilhon, la mauvaise rencontre

Photo du rédacteur: Elsa MoreiraElsa Moreira

Salut tout le monde ! J’espère que 2025 vous apporte tout ce que vous souhaitez, et même des choses que vous ne saviez pas que vous vouliez.

En ce qui me concerne, je suis toujours là, et cette semaine je vous apporte une bien triste histoire sur une mauvaise rencontre qui aurait pu être évitée. Sans plus d’introduction, voici l’affaire Laëtitia Perrais.


Tony

Tony Meilhon (source : Le Parisien)
Tony Meilhon (source : Le Parisien)

Tony Meilhon est né en août 1979 à Nantes, et il débute très mal dans la vie.

Sa mère, victime d’inceste de la part de son père à seulement 15 ans, a déjà donné naissance à un garçon, fruit de cet inceste, et à deux autres enfants avec son mari Jacques.


Trois ans après la naissance de Tony, sa mère prend la fuite avec ses enfants, ne supportant plus la violence de son mari. Et cinq ans après cela, elle se remet en couple. En ce qui concerne Tony, l’arrivée de ce beau-père ne constitue pas vraiment une amélioration de la qualité de vie familiale. Le nouveau partenaire de sa mère est violent avec lui, tandis que sa mère le rejette. Isolé, Tony se met alors à idéaliser son père biologique, Jacques.


Côté études et vie sociale, le soleil ne brille pas fort non plus. Tony a des difficultés scolaires et est placé en foyer à l’âge de 13 ans. Il se met alors à fuguer régulièrement, à consommer de l’alcool, du shit et de la cocaïne, compromettant un développement qui rencontre déjà beaucoup d’obstacles.


Il ne tarde pas à entrer dans la délinquance et est arrêté plusieurs fois pour braquage, cambriolage et trafic de stupéfiants. Il terrorise également sa famille, dont plusieurs membres ont porté plainte contre lui. La fin n’est pas une surprise : il est incarcéré pour la première fois à 15 ans.


Débute alors une très longue série d’incarcérations. En avril 1996, Tony est mis en examen pour vol avec violence et conduite en état d’ivresse. Pour ces faits, il est condamné à trois mois de prison avec sursis et 3 ans de mise à l’épreuve. Il ressort donc libre du tribunal pour mineurs, après un mois de détention provisoire.


Comme vous devez vous en douter, cette condamnation ne le calme pas du tout. En octobre de la même année, il est de nouveau arrêté et incarcéré pour vol de voiture en récidive. Et alors qu’il est en détention provisoire, il viole l’un de ses codétenus. En avril 1997, il est condamné à quatre mois de prison avec sursis et ressort libre (encore). Il sera jugé plus tard pour le viol, ne vous inquiétez pas.


En octobre 1997, Tony est de nouveau arrêté pour vol aggravé en récidive (oui, il se fait beaucoup attraper, car enthousiaste ne veut pas dire efficace) et est placé en détention provisoire. En mars 1998, il est condamné à six mois de prison ferme, mais ressort libre car il a déjà purgé sa peine. De toute façon, il ne tarde pas à être de nouveau interpelé.


En août 1999, il est arrêté pour le viol commis en 1997. Blabla, mise en examen, détention provisoire. C’est son premier crime, et il le nie totalement. Malgré ces affirmations d’innocence, il s’évade en décembre de manière violente et passe un mois en cavale avant d’être repris. Il est finalement condamné à six mois de prison ferme pour cette évasion en juin 2000.


En ce qui concerne le viol, il est jugé en mars 2001, et reconnaît enfin avoir abusé de son codétenu, pour le “punir” par “dégoût” (ça n’a pas de sens, mais ok). Il bénéficie de l’excuse de minorité, qui atténue sa responsabilité en raison de son âge au moment des faits, et n’est condamné qu’à cinq ans de prison ferme.


En avril, il est condamné à six mois de prison ferme pour vol aggravé en récidive, violences aggravées en récidive et dégradations volontaires, méfaits commis durant ses courtes périodes de liberté.


Tony sort de prison en mai 2003 après avoir purgé la majorité de sa peine. C’est alors qu’il rencontre une femme avec qui il aura un enfant.

À peine libéré, il braque un bureau de poste, une station-service et un bureau de tabac avec un pistolet à grenailles. Décidément, il ne peut pas se retenir.

Il est arrêté en août 2003, et vous connaissez la suite. En juin 2005, il est condamné à 6 ans de prison ferme.


Durant sa détention, Tony prend sept jours de prison supplémentaires pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, en l’occurrence un surveillant pénitentiaire.

Au bout de quatre ans de détention, en janvier 2007, Tony est autorisé à entamer un régime de semi-liberté. Il est libéré durant la journée, et est censé retourner à la prison le soir. Léger problème : il ne revient pas. Il part en cavale pour la deuxième fois, et pour un peu plus longtemps.


Il n’est repris qu’en avril après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle routier. Lors de son retour en détention, il menace un magistrat, ce qui lui vaut une nouvelle mise en examen. Après tout, on est plus à une condamnation près…


En décembre 2007, il est condamné à six mois ferme pour le refus d’obtempérer. Quelques jours plus tard, il prend deux mois de plus pour la menace proférée contre le magistrat. Le mois suivant, il prend huit mois ferme pour l’évasion.


Il doit être libéré en 2009, mais il menace de nouveau un magistrat et est donc condamné à un an de prison dont six mois avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve.

Il est libéré en février 2010 après avoir purgé la majorité de sa peine.


Vous l’aurez compris, Tony n’est pas exactement un gars sympa avec qui on a envie de partager une bière (ou un rail de coke, en l’occurrence). Mais malheureusement, ses méfaits ne sont pas listés sur son front (il ne serait pas assez gros de toute façon) et une personnalité, ça se masque, faisant de lui le pire panneau dans lequel on peut tomber.


Laëtitia

Laëtitia Perrais (source : Marie Claire)
Laëtitia Perrais (source : Marie Claire)

Laëtitia Perrais a 18 ans en 2011, et elle n’a pas la vie la plus facile. Née dans un foyer violent et pauvre, elle est placée depuis 2005 chez la famille Patron avec sa soeur jumelle Jessica. Elle essaie malgré tout de prendre son indépendance en travaillant dans un hôtel-restaurant de La Bernerie-en-Retz, une station balnéaire au sud de Pornic, en Loire-Atlantique. Elle est décrite comme sage, réservée, immature et fragile, mais persévérante et déterminée à être autonome. Elle rêvait d’aller vivre à Tahiti avec sa soeur.


Le 18 janvier 2011, elle finit son service vers 22h et part rejoindre Tony Meilhon (ils s'étaient rencontrés un peu plus tôt dans la journée). Des témoins les voient ensuite faire la tournée des bars et s’enlacer. D’autres les verront se disputer vers 01h du matin, peu après les événements tragiques que les enquêteurs vont découvrir. Quelques heures plus tard, sa soeur jumelle Jessica découvre son scooter renversé près du domicile familial. Le véhicule a glissé sur une quinzaine de mètres, et des

chaussures et des clés sont à côté.


Jessica alerte immédiatement les gendarmes, qui se retrouvent rapidement sur la piste de Tony Meilhon grâce à des témoignages. Il est retrouvé chez son cousin et est armé, mais il devient vulnérable lorsqu’ils se prend un coup de crosse en pleine tête quand les opérateurs du GIGN défoncent la porte. Il est placé en garde à vue, et sa voiture est perquisitionnée (elle est volée, d’ailleurs). Les enquêteurs y trouvent du sang, et son téléphone renferme des photos de Laëtitia, prises sur la plage où ils ont fait connaissance.


L’enquête


Les perquisitions continuent et se concentrent sur le domicile, c’est-à-dire la caravane, de Tony. Dans le pré où elle est garée se trouve un caddie carbonisé contenant un couteau, une hache, une scie à métaux et une boucle d’oreille appartenant à Laëtitia. La situation s’annonce déjà tragique.


Une fois à la Brigade, Tony montre de nouveau son culot en niant toute implication dans la disparition de la jeune fille. Cependant, dans sa cellule de garde à vue, il chante “Oh Laëtitia, qu’est-ce que t’étais bonne, je me suis pas ennuyé oh la la, ton petit corps, ça vaut trente ans de prison. […] Oh Laëtitia, la gendarmerie n’a rien pu faire pour toi…”. Il est alors enregistré par un agent, qui miraculeusement arrive à garder son calme.


Retour à l’enquête. Un ferrailleur à qui Tony doit de l’argent explique aux enquêteurs que Tony lui a raconté avoir renversé une personne et l’avoir découpée. Il lui a alors montré deux sacs poubelles et lui a demandé comment s’en débarrasser. Peu encombré par un sens de l’éthique ou une quelconque connexion neuronale, le ferrailleur lui aurait alors conseillé de les jeter dans la Loire.


De son côté, l’ex petite amie de Tony révèle qu’il aime pêcher au Trou Bleu, un étang situé à Lavau-sur-Loire. Les enquêteurs s’y rendent le 1er février 2011, et y retrouvent la tête et les membres de Laëtitia. Le peu d’espoir qu’on avait s’évapore.


Deux mois plus tard, le 9 avril, une promeneuse découvre le tronc de Laëtitia dans l’étang de Briord. L’arrivée du printemps a accéléré la putréfaction du corps, qui est ainsi remonté à la surface malgré le parpaing auquel il était accroché.


Au pied du mur, Tony n’abandonne pas son culot et soutient qu’il a heurté Laëtitia avec sa voiture par accident et que, paniqué, il a “maquillé cet accident en crime”. D’ailleurs, il ment sur l’endroit où il s’est débarrassé du corps, et indique qu’il l’a jeté du pont de Saint-Nazaire, où il est pourtant impossible de s’arrêter. Il finit lui-même par admettre que cette histoire est farfelue.


Les gendarmes de la section de recherche d’Angers finissent par établir que dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Tony a emmené Laëtitia, qui avait prévenu son petit ami qu’elle était avec un homme d’une trentaine d’années, dans plusieurs bars avant de la ramener à sa caravane, où il l’a poussé à boire, fumer du shit et consommer de la cocaïne. C’était sûrement la première fois que Laëtitia prenait de la cocaïne.


Sûrement convaincu qu’elle était complètement manipulable, Tony a ensuite essayé de coucher avec elle. Cependant, elle a refusé, ce qui l’a enragé. Il est devenu violent et l’a agressée sexuellement. Choquée, Laëtitia a envoyé un message vocal à son ami pour l’informer de ce qui venait de lui arriver.


Enfin apaisé, Tony l’a ramenée à son scooter, mais a dû réaliser qu’elle risquait de porter plainte contre lui. Il a alors décidé de la rattraper en voiture et l’a renversée alors qu’elle était presque arrivée chez elle. Il l’a mise dans son coffre et l’a emmenée dans un bois avant de l’étrangler et de la poignarder 44 fois, avant et après sa mort. Il a ensuite démembré son corps et l’a jeté dans les deux étangs où il a été retrouvé.


Malheureusement, l’état du cadavre au moment de l’autopsie empêche de prouver le viol.

Tony est tout de même mis en examen pour enlèvement et séquestration suivi de mort.


Les tragédies s’enchaînent

Gilles Patron (source : 20 Minutes)
Gilles Patron (source : 20 Minutes)

Ce crime extrêmement brutal choque la communauté locale, qui malheureusement n’est pas au bout de ses peines.


En août 2011, alors que le procès de Tony Meilhon se prépare, le père de la famille d’accueil de Laëtitia, Gilles Patron, est mis en examen pour viols et agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction. En effet, alors qu’il appelait à la tolérance zéro pour les délinquants sexuels, le voilà accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes. Parmi elles, on retrouve Jessica Perrais, la soeur jumelle de Laëtitia. Les soeurs avaient été placées chez lui à l’âge de 13 ans, et on le soupçonne évidemment d’avoir aussi abusé de Laëtitia. Cette supposition est étayée par des lettres retrouvées dans la chambre de Laëtitia. Elle y a écrit sa détresse, ses pensées suicidaires, et la phrase énigmatique : “Regardez autour de vous, il n’y a pas que moi qui ment”. Les éventuels abus subis par Laëtitia sont presque confirmés par le témoignage d’une amie, elle aussi victime de Gilles Patron. Malgré son intention louable de porter la voix de son amie, elle avait été bannie des funérailles de Laëtitia par la femme de Gilles Patron, pour le “tort” qu’elle aurait infligé à son mari.


Incarcéré lors de sa mise en examen, Gilles est libéré en mai 2012 avec un bracelet électronique.


Durant son procès, il essaie de déstabiliser Jessica en affirmant que Laëtitia lui reprochait d’afficher son homosexualité et qu’elle ne la supportait plus. Pourtant, selon toutes les personnes qui les connaissaient, les jumelles étaient très proches, et Jessica était la plus protectrice et extravertie des deux.


Finalement, Gilles est condamné en 2012 à huit ans de prison assortis d’un suivi socio-judiciaire de 5 ans avec injonction de soins sous peine de trois ans supplémentaires d’emprisonnement, privation de 5 ans de droits civiques et inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.


En ce qui concerne Tony, il fait deux tentatives de suicide durant sa détention provisoire, mais certains doutent la sincérité de ses gestes (moi inclus).


Le procès


Le procès de Tony Meilhon commence en juin 2013. Pour cette procédure, la mère de Tony a tenté de se constituer partie civile, considérant que son fils l’avait “déshonorée et salie”. Je me demande encore si elle fait référence à son crime ou au fait qu’il ait été médiatisé.

Gilles Patron a également tenté de se constituer partie civile, mais a été rejeté.


Malheureusement, le viol n’a pas été retenu dans les chefs d’accusation.


Face au juge, Tony reconnaît une partie des faits, disant que le diable s’était emparé de lui, mais implique également un complice imaginaire dans les parties les plus atroces de son crime.


Concernant sa personnalité, les experts s’accordent à dire qu’il est un psychopathe intelligent, manipulateur, et surtout responsable de ses actes. Tony lui-même se décrit comme un monstre.


La mère de Tony témoigne : “Je savais que ça arriverait, mais je pensais que se serait quelqu’un de la famille, je pensais que ce serait moi”.


Le cour d’assises condamne finalement Tony à la perpétuité avec 22 ans de sûreté assorties d’une demande de rétention de sûreté, qui consiste à transférer les criminels jugés dangereux dans un centre médico-judiciaire après leur peine.


Tony, toujours aussi culotté, fait appel, mais la Cour d’appel de Rennes confirme sa peine en juillet 2015. Elle retire toutefois la rétention dé sûreté.


Le cirque médiatique

Nicolas Sarkozy (source : Getty Images)
Nicolas Sarkozy (source : Getty Images)

Comme toute affaire médiatisée durant la présidence de Nicolas Sarkozy, nous avons eu droit à un commentaire du chef de l’État de l’époque. Ayant connaissance du fait que le suivi judiciaire n’avait pas été mis en place pour Tony avant le meurtre de Laëtitia, il déclare : “Quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s’assurer qu’il sera suivi par un conseiller d’insertion, c’est une faute. Ceux qui ont couvert ou laissé faire cette faute seront sanctionnés”. Cette critique de la souplesse du système judiciaire français est quelque peu ironique quand on sait qu’il en est l’un de ses plus grand bénéficiaires, mais passons.


Suite à cette prise de parole, les magistrats font grève pendant 10 jours, et le rapport du Haut Conseil de la Magistrature montre que le service d’application des peines ainsi que le service d’insertion et de probation de Loire-Atlantique étaient en sous-effectif.


Finalement, les magistrats ne sont pas sanctionnés, mais le ministre de la Justice Michel Mercier révoque le directeur interrégional des services pénitentiaires de Rennes, Claude-Yvan Laurens. Rassurez-vous, ce dernier a immédiatement été nommé inspecteur territorial des services pénitentiaires, le taux de chômage est sain et sauf.


Néanmoins, le Président n’avait pas tout à fait tort, la justice a bien échoué sur certains points. Au-delà du service d’application des peines, Laëtitia aurait pu être sauvée car l’ex compagne de Tony, Céline S., avait déjà porté plainte contre lui pour viol et menaces de mort, et un mandat d’arrêt avait été émis contre lui car il n’avait pas communiqué son adresse conformément au règlement appliqué aux personnes inscrites au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles.


Même en prison, le casier judiciaire s’allonge


Les criminels changent rarement, même enfermés.


En octobre 2016, la peine de Tony est augmentée d’un an (et 4420€ de dommages) après qu’il ait incendié sa cellule suite à un refus de l’administration de lui fournir du tabac.

Placé à l’isolement, il fait une demande de réparation à l’État en juin 2017 à hauteur de 8000€. Il demande également à être retiré du répertoire des détenus particulièrement signalés (DPS), qui répertorie les criminels représentant un grave danger pour la société ou ayant commis des actes particulièrement violents et/ou répétés en prison.


Ses peines (littérales et figurées) ne s’arrêtent pas là. Pour rappel, son ex compagne Céline S. a porté plainte pour des violences subies durant sa relation avec Tony. Plus précisément, ce dernier l’avait menacée de mort entre juillet et décembre 2010 alors qu’elle l’hébergeait, et l’avait violée quelques semaines avant le meurtre de Laëtitia alors que son fils était dans la pièce d’à côté. Tony est jugé pour ces méfaits (qu’il n’admet qu’à moitié) en septembre 2023, et est condamné à 16 ans de prison, 18000€ de préjudice pour Céline, et une interdiction de séjour en Bretagne et en Pays-de-la-Loire pour 10 ans. Certainement insatisfait du verdict, Tony a sarcastiquement applaudi les jurés et déclaré avec une assurance qu’il ne devrait clairement pas avoir que “Dieu s’occupera d’eux” et qu’il fera appel. Nous sommes toujours en attente de confirmation de la part du Tout-Puissant concernant cette promesse.


Tony demeure en prison aujourd’hui, et devrait y rester pour encore un long moment.

En ce qui concerne la famille de Laëtitia, Jessica a été traumatisée par la mort de sa soeur. Travailleuse en restaurant, elle a eu du mal à manipuler la viande rouge. Parfois, elle ne peut pas parler et communique avec de petits papiers. Elle a été placée sous curatelle, et a obtenu le statut de travailleuse handicapée. Espérons qu’elle trouve la paix après tant d’épreuves.


C’est tout pour aujourd’hui ! Je vais essayer de publier à nouveau la semaine prochaine, mais n’hésitez pas à me dire si vous voulez que je couvre une affaire en particulier dans les commentaires ou sur Twitter (je ne dirai pas X). J’espère que vous trouverez de l’argent par terre aujourd’hui, et je vous dis à la prochaine !

 
 
 

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